
16 avril 2025
Il arrive que les grandes odyssées naissent d’un imprévu, et que le chemin du retour devienne plus héroïque que l’arrivée sur la Lune... Le 17 avril 1970, la capsule d’Apollo 13 fendait l’atmosphère comme un trait de feu ramenant trois hommes, et avec eux, l’idée que le génie humain sait parfois survivre à lui-même... Il n’y eut pas d’alunissage, mais il y eut un triomphe : celui du calme, de l’ingéniosité et de la confiance... Et dans ce fracas d’eau et de métal, en plein Pacifique, c’est toute la Terre qui respirait à nouveau...
16 April 2025

Premier long entre rire et larmes
Gio (Olivier Massart), un homme éprouvé par les aléas de la vie, doit être transporté en ambulance de son domicile jusqu’à Bruxelles, où l’attend une greffe du cœur. Sa fille Cindy (Bérangère McNeese), avec qui les relations sont tendues, l’accompagne pour ce déplacement en apparence anodin. Mais l’arrivée des ambulanciers, Bruno (David Macaluso) et Aline (Virginie Hocq), vient bouleverser le cours du trajet. Très vite, ce transport médicalisé se mue en un périple imprévu, jalonné d’échanges sincères, de situations burlesques et de confidences inattendues. Ce voyage devient alors le théâtre d’une odyssée intime, aussi cocasse que bouleversante. Mon avis : Ivan Goldschmidt signe un premier long métrage faussement léger où on rit et on pleure, parfois dans le même souffle, comme si les émotions se passaient le relais sans jamais vraiment se quitter. Il y a dans le rire, une larme qui n'a pas coulé, et dans les pleurs, un éclat de joie qui résiste encore. Peut-être que vivre, c'est accept
15 April 2025

Un portrait du courage
Le don du père de Giuseppe Santoliquido est un récit sensible et profond qui interroge les liens du sang, l’exil et le poids des transmissions familiales. L’auteur y retrace le parcours de son père, Gerardo, un immigré italien venu s’installer en Belgique après la Seconde Guerre mondiale. Rêvant d’une carrière d’avocat, ce dernier se voit contraint de renoncer à ses ambitions pour devenir mécanicien, un métier qu’il n’a jamais choisi. Malgré les malentendus et les blessures silencieuses qui ont jalonné leur relation, Gerardo posera un geste décisif : sacrifier son propre outil de travail, son garage, afin que son fils puisse emprunter une autre route – celle de l’écriture. Mon avis : l'histoire que nous conte Giuseppe Santoliquito, avec toute la pudeur que la langue française permet, est le portrait du courage. Celui de partir, de revenir. Le courage d'aimer et aussi de détester, parfois. Le courage de vire et celui de mourir. Le courage de devenir. La lecture procure une véritable jub
15 April 2025